Le dernier chant

Août 2021. Alors qu’il part comme tous les matins travailler sur le fleuve Saint-Laurent, à bord d’un kayak, Liam découvre avec stupeur un grand nombre de mammifères marins morts. Une hécatombe comme jamais auparavant. Se rendant auprès de la chamane de son visage, cette dernière lui répondra : « C’est le bruit qui tue. Le dernier chant. Il apporte la mort. »
Deux mois plus tard, des gorilles d’une réserve du Congo meurt d’un mal inconnu. D’autres évènements semblables commencent à se faire ressentir partout autour du globe. Des animaux prostrés, semblant pleurer.
Y-aurait-il un lien entre tous ces évènements ?
C’est alors que Shan, chercheuse en virologie à Grenoble se voit remettre un dossier portant le nom « Animals ». Ce dossier dans lequel elle se lance retrace tous les évènements faisant état de la mort d’animaux, sans aucune cause explicable.
Elle décide de se rendre sur plusieurs sites : Le fleuve Saint-Laurent, la réserve congolaise mais également un zoo en France. Le seul point commun ? Des larmes trouvées sur les cadavres des animaux, signe d’une extrême tristesse, autrement dit des larmes de chagrin. Ces animaux serait-il mort de chagrin, et si oui, qu’est-ce qui pourrait créer cet état prostré chez ces animaux sauvages, ce, juste avant leur mort ? Théorie farfelue ou théorie du complot ?

A côté de ce dossier aux résonances particulières, Shan retourne au sein de l’institut de recherche dans lequel elle travaille, pour découvrir que ce dernier à été racheté, changeant alors la politique de recherche. Les virus laissant la place à l’amortalité, cette recherche sensée permettre de retarder la mort, et donc aux humains de vivre autour des 200 ans. Mais quand les nouveaux acquéreurs obligent toutes les chercheuses à passer un test de grossesse et qui plus est tentent de convaincre celles enceintes de vendre leurs embryons, c’est la goutte de trop, et Shan quitte ce lieu qu’elle
considérait presque comme sa deuxième maison.

Alors cri de la Terre ou convoitise humaine ?

Ce roman magistralement construit explore l’égoïsme humain porté par une élite à la richesse et au pouvoir illimité face à la nature elle-même, à la fois annonciatrice et meurtrière.

Coup de coeur!